La Compagnie Générale Transatlantique en 1875

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La Compagnie Générale Transatlantique en 1875

T-1 – Les lignes postales de la Compagnie générale transatlantique – Dessin Michel-C Mahé

Les lignes postales au 1er avril 1875 :

Départs de Saint-Nazaire :
1) le 7 de chaque mois, pour Fort-de-France, la Guayra, Savanilla, Colon, Saint-Pierre, Basse-Terre, Pointe-à-Pitre, Sainte-Lucie, Saint- Vincent, la Grenade, la Trinidad, Demerari, Surinam. Cayenne.
Correspondances à l’isthme de Panama, pour l’Èquateur, le Pérou, le Chili, l’Amérique Centrale, la Californie.
2) le 20 de chaque mois pour Santander, Saint-Thomas, la Havane, la Vera Cruz, Basse-Terre, Pointe-à-Pitre, Saint-Pierre, Fort-de-France, Porto Rico, le Cap Haïtien, Santiago de Cuba, la Jamaïque, Colon, le Sud Pacifique, l’Amérique Centrale et le Nord Pacifique.
3) Départs du Havre et de Brest pour New York :
-) du Havre : 14 et 28 février ; 14 et 28 mars ; 11 et 24 avril ; 8 et 22 mai ; 5 et 19 juin ;17 et 31 juillet ; 14 et 28 août ; 11 et 25 septembre ; 9 et 23 octobre ; 6 et 20 novembre ; 4 et 18 décembre.
-) de Brest : 15 février ; 1er, 15 et 29 mars ; 12 et 26 avril ; 10 et 24 mai ; 7 et 21 juin ; etc.

Chemin de fer du Panama

Le canal de Panama n’existait pas. À travers l’isthme de Panama d’un océan à l’autre, un chemin de fer fut mis en service le 27 janvier 1855 *. Les marchandises de valeur et les passagers transitaient par celui-ci puis étaient redirigées vers l’Équateur, le Chili, le Pérou, l’Amérique centrale et la Californie.

*). Il faut noter que c’était le premier chemin de fer transcontinental.

Les navires de la compagnie inscrits à Saint-Nazaire au 1er janvier 1875

T-2 – Type, nombre et tonnage des navires de la Compagnie générale transatlantique inscrits à Saint-Nazaire – Dessin Michel-C Mahé
T-3 – Les navires de la Compagnie générale transatlantique inscrits à Saint-Nazaire – Dessin Michel-C Mahé

Tous les navires, excepté le France et le Nouveau-Monde, ont été construits en Angleterre *. C’est aussi en Angleterre que la compagnie faisait subir les transformations de ses navires. Ces chantiers jouissaient d’une excellente réputation et s’étaient lancés très tôt dans le défi technologique de l’utilisation de la vapeur. En France, deux chantiers pouvaient rivaliser avec eux : les chantiers de la Seine et de la Ciotat. Ces deux grands établissements devaient leur existence à la compagnie postale des Messageries maritimes.

*) C’est ainsi que l’on appelait à cette époque le Royaume-Uni.

On estimait qu’un bon navire à voiles demeurait suffisamment navigable jusqu’à quatorze ans dans les petites mers et de dix à douze ans s’il faisait de la navigation au long cours surtout s’il doublait les caps Horn et de Bonne Espérance.
Un navire à vapeur durait de 25 à 28 ans au moins.

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About Michel-Claude Mahé

Je suis un retraité éternel apprenant. Passionné d'histoire, de dessin, de philosophie, de mathématiques, d'informatique...
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