Petite histoire de la propulsion motorisée des bateaux – Service commercial de navires à vapeur – Les sociétés Andriel Perrin et compagnie et Andriel Pajol et compagnie – Les protagonistes : le général Pierre Pajol

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Petite histoire de la propulsion motorisée des bateaux
Service commercial de navires à vapeur
Les sociétés Andriel Perrin et compagnie et Andriel Pajol et compagnie
Les protagonistes : le général Pierre Pajol

Pour bien comprendre les tenants et les aboutissants de cette timide tentative française de 1816 pour mettre en place, avec les sociétés Andriel Pajol et Cie et Pajol et Cie, un service commercial de navires à vapeur, il me semblait important d’appréhender qui étaient les protagonistes de cette affaire. Après avoir abordé dans le dernier article Pierre Andriel, vient le tour du co-gérant : le général Pierre Pajol.

Cet illustre personnage ayant fait l’objet de moult écrits, je me suis demandé comment appréhender, pour notre petite étude, sa carrière militaire exceptionnelle. Il m’a semblé judicieux de me référer aux écrits de son fils aîné Charles Pierre Victor Pajol * avec les trois tomes de son livre : « Pajol, général en chef » édités en 1874. Dans un souci de clarté, j’ai choisi de lister simplement les grades dans leur chronologie (en y adjoignant des schémas) et d’indiquer dans une annexe les faits d’armes les plus significatifs de leur période respective.

*) Charles-Pierre Victor Pajol (1812 – 1891), son fils, est un général français.
Historien, il a écrit des ouvrages tels que : « Pajol, général en chef » (1874) ; « Kléber, sa vie, sa correspondance » (1877) ; « Les guerres sous Louis XV » (1881).
Sculpteur, il est l’auteur de plusieurs monuments : la statue du général Pajol (1864) à Besançon ; celle de Napoléon Ier à cheval (1867) à Montereau-Fault-Yonne ; le tombeau du général Pajol (1878) à Nozeroy.

Fig. D-1 – Pierre Claude, Comte de Pajol (1772- 1844) Collection Michel-C Mahé

Pierre Claude, Comte de Pajol *, d’une famille de la bourgeoisie bisontine, embrassa la carrière militaire et en gravit tous les échelons.Volontaire au régiment national de Besançon en août 1789 à 17 ans, il termina comme général en chef en 1815 à 43 ans. Il s’illustra dans la cavalerie pendant les guerres napoléoniennes **.

*) Il fut nommé comte de l’Empire le 25 novembre 1813. C’est le maréchal Oudinot, duc de Reggio, son beau-père, qui intercéda auprès de l’Empereur pour obtenir ce titre.
**) Il fut nommé pair de France par décret impérial le 2 juin 1815.

Pierre Claude Pajol, est né « Pajot » le 3 février 1772 à Besançon et est décédé le 20 mars 1844 à Paris.

Il est le fils de :
-) André Joseph Pajot né le 11 août 1746 à Nozeroy, Jura, Franche-Comté, France ; décédé le 01 février 1811 à Besançon, Doubs, Franche-Comté, France. Procureur au parlement de Besançon puis commissaire à la poste aux lettres sous le Premier Empire.
-) Elisabeth Nodier, née (?), décédée (?), fille de Joseph Nodier, né le 12 novembre 1695 à Ornans et décédé le 1er janvier 1776 à Besançon, maître entrepreneur de bâtiment à Besançon et d’Anne Claude Cotton, née (?), décédée (?).

Il épouse Marie Louise Élise Oudinot de Reggio, née à Bar-le-Duc le 21 août 1790 et qui décède à Paris du choléra, le 18 avril 1832. Elle est la fille de Nicolas Charles Oudinot, maréchal et duc de Reggio. Le mariage a lieu le 31 mars 1808 à Pont-Saint-Maur (Seine). Elle avait 18 ans et lui 36 ans.

De cette union, sont nés trois enfants : Charles Pierre Victor Pajol (7 août 1812 – 2 avril 1891) ; Anne-Victorine Pajol (1814 ; 17 juillet 1817) ; Louis Eugène Léonce Pajol (vicomte) (13 novembre 1817 – 18 avril 1885).

Fig.. D-2 – Chronologie de la carrière du général Pajol de 1789 à 1819 – Dessin Michel-C Mahé
Fig. D-3 – Chronologie de la carrière du général Pajol de 1820 à 1844 – Dessin Michel-C Mahé

Carrière militaire de 1789 à 1815 (voir annexe 1 pour plus de détails)

-) Volontaire au régiment national de Besançon ; août 1789 ; (17 ans) ;
-) Sergent-major, 21 août 1791 ; (à 19 ans) ;
-) Sous-Lieutenant, 12 janvier 1792 ; (à 20 ans) ;
-) Lieutenant de grenadiers, 7 mai 1792 ; (à 20 ans) :
-) Capitaine, 12 mai 1794 ; (à 22 ans) ;
-) Chef de bataillon, 9 février 1796 ; (à 24 ans) ;
-) Chef d’escadron, 18 juillet 1796 ; (à 24 ans) ;
-) Chef de brigade, 10 juillet 1799 ; (à 27 ans) ;
-) Colonel, 24 septembre 1803 ; (à 31 ans) ;
-) Général de brigade, 1er mars 1807 ; (à 35 ans) ;
-) Général de division, 7 août 1812 ; (à 40 ans) ;
-) Général en chef, 29 septembre 1813 ; (à 41 ans) ;
-) Lieutenant général, juin 1814 ; (à 42 ans) ;
-) Général en chef, 19 mars 1815 ; (à 43 ans) ;

Pajol fut nommé pair de France, le 2 juin 1815.

Admis, sur sa demande *, à la retraite lors du licenciement, 31 décembre 1815 (à 43 ans). Il se retira dans ses terres.

*) En réalité, la raison profonde est sa fidélité aux idéaux de la Révolution et à l’Empereur qui ne lui permettait plus de poursuivre.

Fig. D-4 – Statue du général Pajol à Besançon œuvre de Charles-Pierre Victor, son fils aîné –
Fondu par Thiébaut – Collection Michel-C Mahé

Entrepreneur dans la navigation à vapeur, janvier 1816 (à 44 ans)

Il s’associait avec Pierre Andriel en janvier 1816 avec le projet d’introduire en France un nouveau système de navigation accéléré en employant les bateaux à vapeur. Ce fut la naissance de la société Andriel Pajol et compagnie. Au début, les résultats de l’entreprise furent très satisfaisants, mais on les vit se dégrader pendant les années 1817 et 1818. En juin 1816, Andriel se sépara de Pajol ; en août 1816, Pajol devint gérant de l’entreprise ; fin 1818, il liquida la société. Le général Pajol perdit alors une grande partie de sa fortune dans cette affaire. Comble de malheur, ce fut aussi à cette période qu’il perdit sa fille Anne-Victorine âgée de 3 ans. *

*) Cet item fait l’objet d’un article plus détaillé : « Les sociétés Andriel Perrin et Cie, Andriel Pajol et Cie et Pajol et Cie ». Parution prévue début octobre.

Il écrivait à un ancien camarade de régiment de Saintonge, Guillot de la Poterie, en mai 1819 : « Fatigué de la guerre et de ses suites, depuis quatre ans j’ai pris ma retraite, et, comme vous, je serais très content, si je n’avais pas eu la sottise de vouloir entrer dans des spéculations, qui ne m’ont pas réussi. Ces maudits bateaux à vapeur, que j’ai introduits en France, m’ont complètement ruiné, et j’ai tout perdu, fors l’honneur. »

Fig. D-5 – Tombeau du général Pajol à Nozeroy, œuvre de Charles-Pierre Victor, son fils aîné – Fondu par Thiébaut & Fils – Collection Michel-C Mahé

Remis en activité militaire le 28 juillet 1830 (à 58 ans)

Commandant en chef, gouverneur de Paris, commandant la 1ère division militaire ; 3 septembre 1830.
Mis en disponibilité, le 29 octobre 1842 (à 70 ans), le ministre de la Guerre le relevait de ses mêmes fonctions.

Il décéda, le 20 mars 1844 à Paris (à 72 ans) et reposa un temps au Père-Lachaise puis ses restes furent transférés dans un tombeau réalisé par son fils aîné Charles-Pierre Victor. Il représente, selon son fils, protégeant le Général, « un vieux housard endormi, roulé dans les plis de son manteau ». Le tombeau porte pour épitaphe la seule mention : PAJOL.

Annexe 1

Fig.. D-2 (rappel) – Chronologie de la carrière du général Pajol de 1789 à 1819 – Dessin Michel-C Mahé

Carrière militaire du général Pierre Pajol de 1789 à 1815

Volontaire au régiment national de Besançon ; août 1789 ; (17 ans) ;

Sergent-major aux grenadiers du 1er bataillon de volontaires du Doubs ; 21 août 1791 ; (à 19 ans) ;

Sous-Lieutenant au 82e d’infanterie (ex-régiment de Saintonge) ; 12 janvier 1792 ; (à 20 ans).
Faits d’armes : « En 1791 il obtint une sous-lieutenance au régiment de Saintonge, et l’année suivante il était lieutenant dans Spire, où il pénétra le premier et reçut sa première blessure. Sorti de Mayence à la tête de sa compagnie, il marche à une redoute que défendent 150 Hessois, les culbute et enlève trois pièces de canon : il eut le bras cassé par un biscayen. »

Lieutenant de grenadiers au 82e d’infanterie ; 7 mai 1792 ; (à 20 ans).

Capitaine (à 22 ans) :
-) au 82e régiment d’infanterie ; 12 mai 1794 ;
-) aide de camp de Kleber, détaché du 82e d’infanterie ; 20 mai 1794 ;
-) aide de camp de Kleber, détaché du 6e bataillon d’infanterie légère ; 16 février 1795.
Faits d’armes : « Devenu aide-de-camp de Kléber, il se trouva à Fressigily, à Fleurus, au passage de la Roër, au siège de Maestrich, au passage du Rhin, qu’il franchit le premier à la tête des grenadiers. Sa brillante valeur dans ces différents combats lui valut, avec le grade de capitaine, l’honneur de présenter à la Convention les drapeaux pris à l’ennemi. »

Chef de bataillon (à 24 ans) :
-) aide de camp de Kleber, détaché de la 6e demi-brigade d’infanterie légère ; 9 février 1796.

Chef d’escadron :
-) aide de camp de Kleber, détaché du 4e hussards ; 18 juillet 1796 ;
-) à la suite du 4e hussards ; 2 février 1797.
Faits d’armes : « À Altenkirchen (4 juin 1796 et 19 septembre 1796), il chargea l’ennemi avec intrépidité, ramena 3 000 prisonniers et 12 pièces de canon : il fut fait chef d’escadron sur le champ de bataille. »

Chef de brigade, commandant (à 27ans) :
-) le 23e de cavalerie ; 10 juillet 1799 ;
-) le 6e hussards ; 21 juillet 1799.

Colonel, commandant le 6e hussards ; 24 septembre 1803 ; (à 31 ans)
Faits d’armes : « Ce fut à Winthertur (Suisse) qu’il obtint le grade de colonel : il venait de sabrer quelques escadrons de Barco, lorsque son cheval ayant été tué, il fut fait prisonnier. Le 4e de hussards qu’il commandait le délivre ; il monte un cheval de prise, charge de nouveau, et fait de nombreux prisonniers. »

Général de brigade, commandant (à 35 ans) :
-) la 1re brigade de cavalerie légère de la division Lasalle ; 1er mars 1807 ;
-) la 1re brigade de la division Montbrun ; 2 avril 1809 ;
-) une brigade de cavalerie légère à Danzig ; 20 mai 1811 ;
-) la 1re brigade de cavalerie légère du 1er corps de la grande armée ; 29 février 1812.
Faits d’armes : « De nouveaux services élevèrent ce brave officier au grade de général de brigade. Il pénétra en Prusse en 1806 avec ce grade ; Heilsberg (10 juin 1807) et Friedland (14 juin 1807) furent les champs de son illustration. »
« En 1809, après avoir commandé toute la ligne sur les frontières de Bohême, il rejoignit la grande armée et brilla à Eckmulh (21 et 22 avril 1809) où il eut deux chevaux tués, à Ratisbonne (23 avril 1809) où il obtint sur le champ de bataille, des mains de l’Empereur, la croix de commandant de la Légion d’Honneur.
Le premier, il déboucha sur la rive gauche du Danube le jour de la bataille de Wagram (5 et 6 juillet 1809), et il gagna le combat de Znaïm (10 et 11 juillet 1809). »

Général de division, commandant (à 40 ans) :
-) une division de cavalerie légère du 2e corps de réserve de cavalerie ; 7 août 1812 ;
-) une division de cavalerie légère d’avant-garde en Saxe ; 30 juin 1813 ;
-) une division de cavalerie légère du 14e corps d’armée ; 4 août 1813.
Faits d’armes : « En 1812, devenu général de division, il passa le Niémen, ouvrit la campagne en balayant les Russes dans les plaines de Kowno, ce fut lui qui s’empara de Wilna. Minsk lui ouvrit ses portes, et, après avoir passé la Bérésina, il enleva le grand parc d’artillerie de l’aile gauche des Russes. »
« À la bataille de la Moskwa (7 septembre 1812) sa division occupait le centre : les plus grands efforts de l’ennemi furent dirigés contre la position qu’il occupait. Le soir, à la tête d’une division de cavalerie, il chargea la cavalerie qui cherchait à illustrer sa défaite en terminant la journée par un brillant exploit : toujours trahie par la victoire, elle n’échappa à une entière destruction que par une prompte fuite. »
« Avant d’entrer dans Moscow, il eut le bras cassé par une balle. »
« Dans la déplorable retraite qui suivit cette aventureuse expédition, le général Pajol ayant perdu ses équipages et ses chevaux fit à pied une route longue et pénible. Il ne rentra en France qu’avec les blessés dont sa grande âme partagea toutes les souffrances, et auxquels il ménagea un retour moins désastreux., facilité, par l’étude qu’il avait faite des localités en entrant dans le pays. »

Général en chef, commandant (à 41 ans) :
-) le 5e corps de cavalerie de réserve de la grande armée ; 29 septembre 1813 ;
-) le corps d’observation de l’Yonne, de la Seine et du Loing ; 17 janvier 1814.
Faits d’armes : « À Lutzen (2 mai 1813) et à Bautzen (20 et 21 mai 1813) il reparut parmi les braves ; ce fut au premier rang. Lors de l’affaire de Kulm (30 août 1813), il recueillit les débris du corps du général Vandame, et, bientôt après, il prit le commandement du 5e corps de cavalerie. En conduisant cette brave cavalerie au combat, il reçut le contrechoc d’un obus qui, ayant éclaté dans le poitrail de son cheval, le lança à plus de 25 pieds. Ayant eu un bras cassé et les côtes enfoncées, il resta longtemps parmi les morts ; ses aides-de-camp allaient le faire enterrer, lorsqu’ils s’aperçurent qu’il respirait encore. »

Lieutenant général, commandant (à 42 ans) :
-) une division de cavalerie tenant garnison à Paris ; juin 1814 ;
-) la 2e subdivision de la 1re division militaire, à Orléans ; 17 janvier 1815.
Faits d’armes : « En 1814, il commanda l’armée d’observation de la Seine, et gagna la bataille de Montereau (18 février 1814).
Pour la seizième fois, il eut un cheval tué sous lui, et sa chute ayant rouvert ses blessures, il se vit forcé de se retirer à Paris, où il resta jusqu’à l’abdication. »

Général en chef, commandant (à 43 ans) :
-) la cavalerie de l’aile droite de l’armée de la Loire ; 19 mars 1815 ;
-) l’armée de la Loire ; 24 mars 1815 ;
-) le 1er corps de la réserve de cavalerie ; 3 juin 1815.
Pajol fut nommé pair de France, le 2 juin 1815.
Faits d’armes : « II était à Orléans lors du retour de Bonaparte ; il se hâta de se ranger sous ses aigles, devint pair, rejoignit l’armée, entra le premier à Charleroi, combattit à la tête du premier corps de cavalerie dans les plaines de Fleurus, et se retira derrière la Loire après la capitulation de Paris. »
Admis, sur sa demande, à la retraite lors du licenciement, 31 décembre 1815 (à 43 ans). Il se retira dans ses terres.

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