La place de l’Harmonie du Chantier de Penhoët à Saint-Nazaire.

CarteSaintNazaire1924AnnoteeLettreSaint-Nazaire en 1924 – A) Monument aux Morts pour la Patrie
B) Jardin des Plantes ; C) Place Carnot ; D) Place Marceau ; E) Hôpital ; F) Théâtre Trianon ; G) Théâtre Athénée ; H) Nouvelle École Jean Jaurès de filles ; I) Ruche Union ; J) Parc des Sports.
(Pour plus de détails, cliquez ici)

Articles connexes :
L’Harmonie Marceau (1923-1930)
L’Harmonie du Chantier de Penhoët (1930-1938)
Son fonctionnement au sein du Chantier

La place de l’Harmonie du Chantier de Penhoët à Saint-Nazaire.

Le 11 mai 1930, dans la salle des fêtes du Chantier, lors de la transformation de l’Harmonie Marceau en Harmonie du Chantier de Penhoët on assurait alors que cette dernière, garderait « sa complète indépendance pour prêter son concours aux manifestations organisées par la ville et aux différentes œuvres de Saint-Nazaire.»
Dans cet article, je vous propose de voir comment cette affirmation fut vraie. Elle anima de nombreux concerts, participa à de nombreuses manifestations, elle eut une place prépondérante dans l’univers artistique de Saint-Nazaire de cette époque.

Les concerts publics

Comme l’Harmonie Marceau elle donnait un ou deux concerts publics par an, le plus souvent au Jardin des Plantes, en matinée ou soirée, toujours sous la direction de son chef. Ils duraient généralement une heure. Quelques exemples :

Au Jardin des Plantes, le jeudi 31 août 1933, à 20 h 30. Programme : 1. Mireille, ouverture (Gounod) ; 2. Fragments du Ballet de Coppelia (Léo Delibes) ; 3. L’Arlésienne, La cuisine du Castelet (G. Bizet) ; 4. Egmont, ouverture (Beethoven) ; 5. Chouchette, marche montmartroise (A. Thiry)

Au Jardin des Plantes, le dimanche 15 octobre 1933, de 15h30 à 16h30. Programme : 1. Ouverture du Calife de Bagdad (Boïeldieu) ; 2. Cavaleria Rusticana, intermezzo (P. Mascani) ; 3. Quatre Danses Norvégiennes (Ed. Grieg) ; 4. La Cinquantaine, air dans le style ancien (J. Marie) ; 5. Deuxième suite de l’Arlésienne (G. Bizet), a) prélude, b) intermezzo, c) menuet (flûte solo, M. Doucet fils), d) farandole.

Au jardin des Plantes, le dimanche, 22 avril 1934, de 16 heures à 17 heures. Programme : 1. Carnaval turc, Alex Luigini ; 2. Bacchus et Silène, ballet de Max d’Ollone, en six parties ; 3. Sélection sur l’Enfant Prodigue, Claude Debussy ; 4. Valse tendre, Emile Pessard ; 5. Danse persane, Ernest Guiraud.

Au Jardin des Plantes, le Mercredi 12 septembre 1934 à 20 h. 30. Programme : 1. Ouverture de Freischutz, Weber (solistes MM. Sagnes, cor solo ; Maurice et Martinet, cors ; Guyot, clarinette solo ; 2. Ballet de Faust, Gounod (Les Nubiennes, Adagio, Danse Antique. Cléopâtre, Les Troyennes, Le Miroir, Danse de Phryne) ; 3. Ouverture des Noces de Figaro, Mozart ; 4. L’Enchantement du Vendredi Saint, Wagner ; 5. Normandie (marche), A. Thiry.

À l’hôpital, de 14h30 à 15h30 et au Jardin des Plantes à partir de 16 heures, le dimanche 22 septembre 1935. Programme : 1. Ouverture du Voyage en Chine, Bazin ; 2. Sélection sur Ta Bouche, Maurice Yvain ; 3. Fantaisie sur Les Saltimbanques de Louis Ganne ; 4. Le Comte de Luxembourg, fantaisie Frantz Lehar ; 5. Ouverture de Maître Wolframm, Ernest Reyer.

Au Jardin des Plantes, le vendredi 28 mai 1937, à 20 h 45. Au programme : 1. Carnaval Turc, Lhigini ; 2. La Feria, suite d’orchestre, Lacôme ; 3. Ouverture de Ramuntcho, G. Pierné ; 4. Impression d’Italie, G. Charpentier ; 5. En avant toujours, A. Thiry.

Les soirées musicales de l’Harmonie du Chantier

Comme l’Harmonie Marceau d’où elle est issue, chaque année l’Harmonie donnait un grand concert de gala pour les membres bienfaiteurs, les membres honoraires et ses amis. C’était un des principaux évènements artistiques nazairiens. Il se déroulait au Théâtre Trianon.
C’était un concert de bienfaisance où l’élégance était de mise et qui réunissait le « High Life » nazairien, comme le soulignait un chroniqueur de l’époque. On y voyait l’élite de la société nazairienne, la magistrature, l’armée, le commerce, l’industrie, les arts étaient largement représentés. Les ingénieurs de constructions navales et les chefs d’ateliers représentaient un contingent important.
Outre les incontournables habitués, les représentants des compagnies et les militaires étaient représentés, selon les navires en cours de construction.
Des cars amenaient des groupes de spectateurs de toute la région nazairienne : Penhoët, Trignac, Méan, Pontchâteau.
Au cours de la soirée une quête était faite au profit du bureau de Bienfaisance.

Donnons quelques exemples de programmes :

Le Lundi 5 février 1934, à 20h30, au théâtre Trianon.
Programme :
– Harmonie du Chantier de Penhoët, direction Albert Thiry. 1. L’Enfant prodigue (sélection) Cl. Debussy ; 2. Rapsodie sur des thèmes populaires, Philippe Gaubert ; 3. Petite Suite, a) Prélude, b) Larghetto, c) Scherzo, d) Marche, Rhené Baton.
– Un grand divertissement chorégraphique exécuté par Mlle Nelsy Dambre, danseuse étoile du Théâtre Municipal de Nantes, et deux autres de ses compagnes, la Valse du Ballet d’Isoline, d’André Messager
– M. Thévenot, premier ténor du Théâtre de Nantes dans Le Mariage des Roses, de César Frank ; Au Caprice du Vent, de Messager ; Tes Yeux, (?) ; La Tosca, de Puccini ; Je t’ai donné mon cœur, de Franz Lehár, son grand succès.
– Les Joyeuses Commères de Windsor, de Nicolai, par l’orchestre symphonique.
– La Danse Excentrique de Mlles Mona et Blanchette, du corps de ballet du théâtre de Nantes.
– Mlle Adrienne Gallon, grande vedette de la T. S. F. qui interpréta quelques vieilles chansons françaises.
– Et pour terminer la soirée, un mimodrame en un acte, sur un argument de René Staub : L’infidèle Colombine musique de M. Albert Thiry. Interprètes : Mlles Nelsy Dambre, Blanchette et Mona., accompagnées par un orchestre symphonique, nous la direction de l’auteur.

Le lundi, 28 janvier 1935 au Théâtre Trianon.
Programme :
– Harmonie du Chantier de Penhoët, direction Albert Thiry : 1. Les Fêtes de Philippe Gaubert ; 2. La Danse Grecque de Paul Pierné ; etc
– Un bon garçon, opérette de Maurice Yvain, livret André Barde, interprétée par Willy Myral et sa compagnie. L’orchestre fut conduit par M. Melein ; mise en scène, Myral ; costume de la maison Zanel de Paris ; les meubles anciens ont été prêtés par la maison Despert de Saint-Nazaire.

La soirée de l’Amicale des Anciens Élèves de l’École Pratique

Les pupitres étaient tenus par l’orchestre de l’Harmonie du Chantier de Penhoët, lors de la soirée de l’Amicale des Anciens Élèves de l’Ecole Pratique, le lundi 02 mars 1936, au Théâtre Trianon. On y a donné un grand succès « Pas sur la bouche », opérette en trois actes de André Barde, musique de Maurice Yvain.

La distribution : Mme Maryse Terville, du Théâtre des Bouffes-Parisiens ; Mlle Raymonde Defives, du Théâtre des Capucines ; Mme Léone Darly, du Trianon Lyrinue ; M. René Enard, du Théâtre Mogador ; M. Wély Myral, de l’Apollo ; M. Jean Deiss, du Théâtre des Nouveautés.

Les inaugurations de nouveaux bâtiments

Nouvelle école de filles Jean-Jaurès

Elle était aussi sollicitée pour l’inauguration de nouveaux bâtiments tels que la nouvelle école de filles Jean-Jaurès*. Pour cette occasion, des festivités ont été organisées le samedi 02 et dimanche 03 septembre 1933.

(*) Située à l’angle de la rue Albert-de-Mun et du boulevard Victor-Hugo, la première pierre de ce bâtiment fut posée le samedi 18 juillet 1931. M. Lebon fut le promoteur des premiers plans puis l’entreprise fut confiée à M. François Bréérette, architecte nazairien. Elle était considérée comme « l’un des plus beaux établissements similaires existant en France » « un palais scolaire » selon un orateur de cette manifestation.

Le samedi 2 à 21 heures, la grande fête de nuit*, au Parc des Sports. Ce fut, d’après le chroniqueur un spectacle grandiose ou la musique, la danse, le chant, animaient la soirée. M. A. Thiry dirigeait l’orchestre** qui assurait la partie musicale.
Un service de car avait été organisé pour la banlieue.

(*) Il ma semblé utile de vous joindre le programme de la soirée, bien que nous nous éloignons un peu du sujet, mais il m’a paru particulièrement intéressant par la part prise par la danse.
1. Orchestre, sous la direction de M. Thiry.
2. Le quatuor vocal « Les Ménestrels ». – Berthe Townsend, soprano, professeur aux écoles de la Ville de Paris ; Yvonne Henrion, contralto, de la Société des Concerts du Conservatoire de Bruxelles ; Maurice Henrion, premier prix du Conservatoire de Bruxelles ; Georges Serrano, basse de l’Opéra de Monte-Carlo : a) Prière des Albigeois, XIIe siècle ; b) Chanson Flamande, XVe siècle ; c) Ronde, XVIe siècle.
3. Les ballets lumineux « Arc en Ciel ». La spécificité de cette troupe était que la couleur des costumes variait instantanément selon les variations des jeux de lumière.
Direction de M. Mazé, avec le concours de Herta Rabe, danseuse étoile ; Anita Vadés, première danseuse ; Mad Lazard, première danseuse : a) Menuet (Bolzoni) ; b) Moment musical (Schnubert), dansé par Herta Rabe ; c) Le Tapis de Bagdad (Schubert) ; d) Paysannerie (Grieg) ; e) Le Lys (Saint-Saëns), dansé par Herta Rabe ; f) Valse du Beau Danube Bleu ¡Strauss) ; chant : le quatuor vocal « Les Ménestrels ».
4. Mélodie Orientale (J.-J. Rousseau) par Berthe Townsend.
5. Chansons Bretonnes, par Berthe Townsend et Maurice Henrion.
6. Reconstitution d’un ballet du XIIe siècle, par Herta Rabe et Anita Vadès, avec le concours de MM. Raze et Delacourt. de la société « Les Violes » : a) Ronde pour 2 violes (Adam de la Halle) ; b) Rondeau (Adam de la Halle); c) Lai (Gautier de Goinci) ; d) Danse de « Le Jeu de Robin et Marion », premier opéra-comique français connu (Adam de la Halle) ;
7. Aubade du « Roi d’Ys » (Lalo) ; Le temps des cerises (Renard) par Maurice Henrion.
8. Vieilles Chansons Françaises par Yvonne Henrion.
9. Le quatuor vocal « Les Ménestrels » : a) La vache égarée, XVIIe siècle ; b) Ronde, XVIe siècle ; c) Ma femme est morte, XVIIe siècle.
10. Les ballets lumineux « Arc en Ciel » : a) Ballet pantomime (Mozart) ; b) Czardas (Michaels), dansé par Herta Rabe ; c) Scherzo (Schubert) ; d) Le Faune et la Nymphe (Massenet), dansé par Herta Rabe et Mad Lazard ; e) Arc en Ciel (Léo Delibes). dansé par Herta Rabe ; f) Papillons lumineux (Massenet).
Pianiste : Mme Pellas Lenon, premier prix du Conservatoire de Paris.
** Rien n’indique que les musiciens appartenaient uniquement à l’Harmonie du Chantier.

Le lendemain dimanche 03 à 10 heures eut lieu la cérémonie d’inauguration officielle de la nouvelle école. L’harmonie du Chantier prêtait son concours en donnant concert.
Programme : 1. Où’s qu’est Saint-Nazaire. 2. Mireille, ouverture, Gounod ; 3. Fragments du ballet de Coppélia, Delibes ; 4. L’Arlésienne, extraits, Bizet ; 5. Ouverture d’Egmont, Beethoven.

La Ruche Union

L’inauguration des nouveaux bâtiments de la Ruche Union, le dimanche 8 juillet 1934, l’Harmonie du Chantier de Penhoët a exécuté, de 9 h. 30 à 11 heures du matin, place Victor-Bouët, le programme suivant : 1. Chouchette, marche, AlbertThiry ; 2. Phi-Phi, sélection, Christiné ; 3. Danse Persane, E. Guiraud ; 4. Irisée, valse, Albert Thiry ; 5. Pensée Lorraine, retour, Destrubé ; Carnaval Turc, Luiguini.

(*) La coopérative la Ruche Nazairienne fut fondée en 1890 par M. Bouët. Les nouveaux locaux se situaient rue Alcide-Benoist et étaient l’œuvre de M. Dommée, architecte.

La soirée de gala au Parc des Sports

Le samedi 21 juillet 1934, à 20 h 30 une soirée de gala fut organisée, au Parc des Sports, par la municipalité au profit du bureau de bienfaisance.
On n’y joua Carmen, opéra-comique de Georges Bizet. La cinquantaine de musiciens de l’orchestre, provenant du théâtre municipal de Nantes et de l’Harmonie du Chantier de Penhoët, et les chœurs étaient dirigés par M. Simon Borelli, directeur du Théâtre municipal de Nantes.
Entre le deuxième et troisième acte on compléta la représentation par l’ouverture de Guillaume Tell sous la direction de M Albert Thiry, avec le concours de MM. Jandin, violoncelle solo ; Marquant, cor anglais, et Doucet, flûte solo.

Le prix des places : fauteuils d’orchestre, 12 francs ; fauteuils première série, 10 francs ; fauteuils deuxième série, 8 francs ; tribunes. 5 francs ; promenoir, 3 francs.
Des services spéciaux d’autocars, organisés par la régie municipale, ont assuré le transport, aller et retour au tarif ordinaire, des spectateurs venant des directions de Méan-Penhoët et de Saint-Marc. Un garage de voitures était réservé sur le terrain.
Distribution :
Don José : M Micheletti, premier ténor de l’Opéra Comique; Escamillo : M. Yves Noël, baryton, de l’Opéra ; Zuniga : M. Cosson, de l’Opéra de Marseille ; Le Dancaïre : M. Gaspard, du Théâtre municipal de Nantes ; Le Remendado : M. Bla ? du Théâtre municipal de Nantes ; Moralès : M Augain, du Théâtre municipal de Nantes ; Lillas Pastia : M. Leroy, du Théâtre municipal de Nantes ; Carmen : Mme Pérelli, de l’Opéra Comique ; Micaëla : Mme Chauveau-Bourdil, 1re chanteuse d’opéra comique, du Théâtre municipal de Nantes ; Frasquita : Mme Rougé, du Théâtre municipal de Nantes ; Mercédes : Mme Blin, du Théâtre municipal de Nantes.
Les ballets ont été dansés par Melles Bouchereau, Lucienne Duffaud, première danseuse travestie du théâtre municipal de Nantes, et les dames du corps de ballet. Ils seront réglés Par Mme Delpierre, directrice de l’école de danse de la ville de Nantes.

Les Fêtes de la Jeunesse

Parallèlement à la fête des écoles laïques, à partir de 1934, fut organisée la première fête de la Jeunesse. Elle consistait en un défilé en ville vers le parc des Sports où étaient exécutés des rondes, des chants, des évolutions en musique, des exercices gymniques par un grand nombre d’enfants habillés : pour les garçons d’une chemisette et d’une culotte blanche, pour les filles d’une robe blanche, mauve ou jaune ; puis retour, toujours en défilant, à la place Marceau où s’effectuait la dislocation.
L’harmonie du Chantier de Penhoët est identifiée, à partir de 1935, comme participante, avec d’autres sociétés de musique pour exécuter les morceaux rythmant les différents exercices.

La Fête Fédérale de Gymnastique Féminine

Quatre-vingt-dix sociétés représentant deux mille jeunes filles ont participé à la 16e Fête fédérale de Gymnastique féminine, le Vendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 juillet 1935, au parc des sports. En plus de la partie gymnique traditionnelle, elle comprenait une scène symbolique, inspirée des célèbres manifestations de Prague où des milliers de sokolettes ont interprété des scènes de l’antique.
L’Harmonie du Chantier de Penhoët, sous la direction de M. Thiry, s’occupa de l’accompagnement de la scène symbolique ainsi que la partie chorale tandis que l’Harmonie Saint-Joseph et son chef, M. Chapron, se vit attribuer l’accompagnement des mouvements d’ensemble.

Une soirée électorale

On la vit aussi prêter son concours à la soirée offerte, le Jeudi 20 octobre, dans la salle de la gare routière Drouin de la Baule, par les élus de la liste Lajarrige et le nouveau maire d’Escoublac-La Baule.

A propos Michel-Claude Mahé

Je suis un retraité éternel apprenant. Passionné d'histoire, de dessin, de philosophie, de mathématiques, d'informatique...
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2 commentaires pour La place de l’Harmonie du Chantier de Penhoët à Saint-Nazaire.

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